Salomon, fils de David
et de Bethsabée,
est un roi d'Israël selon la Bible hébraïque1
(de 970 à 931 av. J.-C. selon la
chronologie biblique usuelle2).
Sa sagesse et sa justice firent de lui le roi le plus sage et juste de l'Ancien
Testament.
Considéré
comme « Sage parmi les hommes », il se rendit populaire en début de
règne par ses jugements pleins de sagesse. Il avait d'ailleurs demandé à DIEU
(2° livre des Chroniques chapitre 1 verset 7 à 12 ) de le munir d'un cœur qui
sache écouter. Le Premier livre des
Rois (3, 16-28). Cette requête plut à DIEU, qui dit: ‘Parce que tu
as demandé la sagesse et non une longue vie ni la richesse, je te donnerai une
sagesse comme personne n’en a jamais eu. Et même ce que tu n’as pas demandé, je
te le donnerai: et la richesse et la gloire.’ SVP, DIEU, LA LONGUE VIE AUSSI.
JACQUIE : Quelle
arrogance celle de Salomon, mais assez intelligent pour se rendre compte que
DIEU n'était qu'une imbécile.
À quelque
temps de là, deux femmes se rendirent auprès de Salomon.
‘Nous
habitons toutes deux la même maison’, lui expliqua l’une d’elles (1re femme). ‘J’ai
eu un enfant et, deux jours après, elle aussi a eu un enfant. Or, une nuit, son
enfant est mort étouffé. Alors elle a pris mon enfant qui était à côté de moi
et a mis le sien à sa place. Quand, à mon réveil, j’ai regardé le bébé mort, ce
n’était pas le mien.’
Alors l’autre
femme dit (2e femme): ‘Ce n’est pas vrai! Mon enfant est celui qui est
vivant!’.
Mais la
première femme continuait à dire: ‘Non! ton enfant est celui qui est mort!’.
Elles se
disputaient ainsi devant le roi.
Que fit
Salomon?
Le roi
demanda une épée et dit: ‘Coupez en deux l’enfant vivant et donnez-en une
moitié à l’une et une moitié à l’autre.’
‘Non!’
s’écria la vraie mère (1re femme), ‘ne tuez pas le bébé! Qu’on le lui donne!’
Mais
l’autre femme disait (2e femme): ‘Qu’on ne le donne à aucune de nous! Coupez-le
en deux!’
Alors le roi
dit: ‘Donnez l’enfant à la première femme. C’est elle, la vraie mère.’
Salomon ne
se trompait pas: la vraie mère aimait tellement son bébé qu’elle consentait à
le donner à l’autre femme plutôt que de le voir mourir. Quand le peuple apprit
le jugement de Salomon, il se réjouit d’avoir à sa tête un tel roi. Alors
« tout Israël apprit le jugement qu'avait rendu le roi, et ils vénérèrent
le roi car ils virent qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la
justice ». Ce célèbre épisode de la vie du Roi Salomon a donné lieu à
l'expression « jugement de Salomon ».
SAGESSE:
Connaissance du vrai et du bien, fondée sur la raison et sur
l'expérience. Juste connaissance des choses. Un adulte est sage quand
il est avisé, mesuré, réfléchi, modéré, prudent, équilibré, sérieux,
raisonnable. On reconnaîtra aussi la sagesse d'une personne à l'expérience
acquise, à sa capacité de discernement, à son jugement droit sur les situations
de la vie.
JACQUIE :
Nous avons beaucoup de chance que la loi de l'homme a quand même évolué de ce
côté-là, depuis ce temps.
Aujourd'hui
un enfant est considéré comme une personne dès sa naissance. C'est-à-dire qu'il
a des droits.
Salomon
comme Abraham a fait preuve d'insensibilité et de cruauté, mais aussi d'une
arrogance meurtrière.
De plus, il
manquait de discernement, d'empathie, d'objectivité, de psychologie et bien sûr
de modestie.
C'est clair
qu'il n'était pas un philosophe.
Le fait
d'être mère ne donne pas à la femme obligatoirement de l'amour à l'égard
de son enfant. D'autre part, l'inverse est aussi possible. C'est à
dire, ce n'est pas nécessaire d'être parent pour avoir de la compassion à
l'égard des enfants.
J'aime
beaucoup cette partie : J’ai eu un enfant et, deux jours après, elle aussi a eu
un enfant. Or, une nuit, son enfant est mort étouffé.
Comment
cette femme a su que l'enfant était mort étouffé?
Donc, dans
cette histoire on peut conclure que... aucune des deux femmes aimaient
l'enfant. Salomon encore moins. Il est clair que la première femme a tué son
bébé étouffé. Et que grâce à Salomon, elle a fait la même chose avec l'enfant
de l'autre.